La conférence initialement prévue à Rambouillet s’est finalement tenue aux Mesnuls.
Pierre Rigaux regrette l’absence de chasseurs parmi les spectateurs. Il évoque la chasse à courre, chasse d’élite, très prisée à Rambouillet.
Il part du terrain et évoque les victimes collatérales de la chasse, à savoir les animaux qu’on utilise pour tuer d’autres animaux, double exploitation. Beaucoup de chiens sont blessés lors des battues. Il parle de l’élevage en batterie des perdrix et autres faisans, dans une promiscuité insupportable, 1 million de colverts sont élevés dans le seul but d’être vendus à des gestionnaires de chasse. C’est aussi le sort des sangliers. Ces animaux d’élevage arrivent parfois à s’échapper des enclos de chasse et retournent dans la nature, la cohabitation avec les animaux sauvages crée des hybridations qui posent problème. Certaines espèces sont protégées, d’autres comme le renard, considérées comme nuisibles peuvent être chassées sans limitation. Pour euthanasier un animal blessé, le chasseur peut utiliser un propulseur comme les hommes préhistoriques, mais ici dans le seul but du plaisir d’achever la proie, puisque d’autres méthodes médicamenteuses pourraient octroyer une fin plus douce à l’animal. La régulation est un argument réfuté par les scientifiques, notamment quand il s’agit d’oiseaux migrateurs par exemple. Pour réguler sangliers ou cerfs, les seules espèces dont le nombre peut s’avérer problématique, d’autres méthodes existent, stérilisation, clôtures,
Dans la biomasse des mammifères, on distingue : 60 % bétail, 4% mammifères sauvages, 36% humains
Pour les oiseaux : 29% d’oiseaux sauvages, 71% de volailles
En conclusion, la chasse ne se justifie que par le plaisir de la pratique, la régulation est un faux argument.
- Crédit photo : Cyril Mouty
- Site Internet : https://www.cyrilmouty.com/