Sélection Festiphoto Rambouillet 2021

Invitée d’honneur : Florence Dabenoc-Devaux * Photographe * Globe-trotteuse * Vétérinaire * 

BIOGRAPHIE

 » Ce sont mes parents qui m’ont transmis l’amour et le respect de la Nature, la fièvre voyageuse, et mon père le virus de la photographie. J’aime explorer de nombreux domaines en photographie, essayer de regarder le monde qui m’entoure autrement, composer avec la lumière, le cadrage, le mouvement, repérer des détails picturaux, flirter avec l’abstrait parfois, en un mot j’aime créer. Et quand je parviens à transmettre une émotion, celle que j’ai ressentie ou celle que le spectateur va s’approprier en regardant l’image, c’est très épanouissant. J’ai une affection et une attirance particulières pour le noir et blanc. Je trouve qu’il permet d’aller à l’essentiel, de donner une autre dimension à l’image et souvent d’en exacerber le graphisme. L’Afrique m’inspire. C’est dans la savane et la brousse africaine que je me sens le mieux. Respirer ses odeurs, être à l’affût de tous ses bruits, scruter sans relâche les moindres bosquets, m’imprégner de cette lumière incroyable,  et sentir la vie sauvage qui palpite autour de moi. Photographier la nature, tenter de sublimer les animaux, fréquenter les parcs naturels, sont aussi des remparts contre la disparition de ces sanctuaires de la vie sauvage et contre le braconnage. En provoquant la curiosité, l’admiration, l’émotion, on créé un terrain favorable à la sensibilisation. »

Exposition : TWIGA  

 »  La girafe est belle, elle est une échelle… entre le sol et le ciel, l’herbe et le soleil !   » (Marc Alyn) Si chaque écolier connaît l’animal le plus grand au monde, la girafe est souvent oubliée lorsqu’il est question de conservation.  Victime de braconnage ou privée de son habitat, la girafe, longtemps préservée, a rejoint fin 2016 la longue liste des espèces menacées. Icône de l’Afrique, cette géante de la savane a perdu 40 % de son effectif ces trente dernières années ! C’est l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) qui a lancé l’alerte : « Ces animaux majestueux sont confrontés à une extinction silencieuse ». Bien que protégées dans plusieurs pays d’Afrique, elles sont illégalement chassées pour leur viande et sont aussi braconnées pour leur peau. Mais la principale menace reste liée au développement économique qui entraîne une déforestation importante, et sans forêt les girafes ne peuvent survivre. Certains pays collaborent avec des associations pour tenter d’enrayer le phénomène et trouver des solutions ( création de nouvelles réserves, pose de collier GPS pour mieux comprendre leur mode de vie et leurs déplacements, etc …), afin d’assister les communautés et les parcs  naturels dans la protection de ces magnifiques animaux. Espérons que cette prise de conscience donnera tort à Jacques Prévert , dans son prémonitoire Opéra des girafes :   » Il y avait une fois des girafes, Il y avait beaucoup de girafes.   Bientôt il n’y en aura plus, C’est monsieur l’Homme qui les tue …  » Il m’est impossible d’imaginer la savane africaine sans leurs silhouettes altières. Ce serait comme imaginer la banquise sans ses ours polaires, l’océan sans ses baleines, la forêt indonésienne sans ses orang-outans …. Mon exposition Twiga (« girafe » en swahili) est un cri du cœur, un cri d’amour pour ces icônes africaines majestueuses et si attachantes.

Florence Dabenoc
Photographe Globe-trotteuse
Millac (24370)
Site internet : https://www.florencedabenoc.com
Facebook : https://www.facebook.com/FlorenceDabenocDevauxPhotographie

Crédit photo : Florence Dabenoc


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